Lorsqu’une institution artistique axée sur la musique – comme un orchestre symphonique, une chorale, un opéra ou une compagnie de danse – souhaite élargir son répertoire, rendre hommage à une personne ou marquer une occasion spéciale, elle commande souvent à un compositeur une œuvre musicale originale qui sera exécutée en direct.
Les frais de commande sont négociés entre l’organisme de diffusion et le compositeur (souvent par l’intermédiaire de son agent ou gérant), et sont formalisés dans un contrat de commande. Le montant dépend de facteurs tels que le prestige du compositeur, la durée prévue de l’œuvre, le nombre de parties qui devront être écrites (qui dépend de la taille de l’orchestre), et autres.
Pour aider ses membres à négocier une rémunération équitable pour leur travail, la Ligue canadienne des compositeurs (LCC) publie sur son site Web des suggestions de tarifs de commande minimums, qu’elle adapte à l’inflation chaque année en janvier.
Par exemple, à partir de janvier 2022, pour une œuvre écrite pour un orchestre de chambre comptant jusqu’à 15 parties, les frais de commande à la minute recommandés sont de 658 $, et pour un orchestre de plus de 15 parties, les frais sont de 846 $.
Prenez connaissance de la liste complète des frais de commande de la LCC.
Ce que la LCC ne fournit pas, ce sont les frais suggérés pour les commissions liées à la musique destinée aux productions dramatiques comme les comédies musicales, les opéras et les ballets. En effet, dans ces cas, les droits d’auteur des créateurs de musique sont essentiellement regroupés avec ceux des autres collaborateurs créatifs (par exemple, les chorégraphes) sous l’égide des « grands droits », qui ne sont pas administrés par les organisations de droits musicaux (ODE). Ainsi, la rémunération complète – c’est-à-dire les frais de commission, les redevances en aval et tout autre revenu – doit être négociée directement avec le diffuseur ou le producteur.
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